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Je vis à Saint-Martin-d’Hères (à côté de Grenoble) depuis une dizaine d’années. Victime d’un accident de snowboard aux Arcs en 2002, je quitte l’inaccessibilité de mon lieu de vie pour un espace urbain plus adapté.

Depuis je n’ai jamais cessé de revenir à Montrigon, un village situé à quelques kilomètres de Bourg- Saint-Maurice en Savoie où vit toujours ma famille. Grâce à l’ingéniosité et le savoir-faire de mon père et de mon oncle, le chalet où j’ai grandi se transforme petit à petit pour m’accueillir.

 

En parallèle à des études d’histoire de l’art durant lesquelles j’ai étudié pendant deux ans, pour mon Master, plusieurs dispositifs de production collectifs dans le champ de l’art contemporain, j’ai coordonné pendant 3 ans Véranda, une résidence pour artistes sur le domaine universitaire de Grenoble. Aujourd’hui, je termine un DSRA (diplôme supérieur de recherche en Art, troisième cycle de l’ESAAA – école supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy) et mes recherches sont encore animées par la question des formes de vie : Comment habiter le monde aujourd’hui? Quel écosystème intime, social et politique construisons-nous? Comment les choix de vie peuvent-ils être exemplaires? 

 

Après deux années de travail plutôt théorique, j’ai aujourd’hui le projet de refaire vivre une masure appartenant à ma famille qui sert actuellement d’espace de stockage, en le transformant en Reposoir. En effet, après plusieurs projets de résidences publiques (Véranda) et domestiques (la Résidence Sud-Ouest dans mon appartement à Saint-Martin-d’Hères et la Résidence 1100 chez mes parents à Montrigon) il me semble aujourd’hui évident que le patrimoine familial des Tramus s’inscrive dans cette démarche. 

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