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Chaque fois qu’une place sera libérée, elle sera susceptible d’être occupée par quelqu’un faisant la demande de séjourner aux Tramus, rien de plus simple. 

Chaque habitant peut rester au Reposoir le temps qu'il juge nécessaire.

 

 

A l’image des refuges d’altitude, le projet initie une logique de responsabilité en donnant le soin aux habitants d’entretenir le lieu. Il souhaite offrir à ceux qu’il accueille du temps et de l’espace, mais il attend d’eux en retour qu’ils l’habitent, c’est-à-dire qu’ils prennent soin de lui, à l’image de la  pensée du philosophe Martin Heiddeger qui dit que habiter c’est « ménager » ce qui nous environne.

 

Ce projet est donc avant tout pensé comme un « outil convivial », parce que, partant certes d’une initiative singulière et subjective, il n’existera que pour les autres et par les autres. Ivan Illich, penseur de l’écologie politique parle de ce type de dispositifs qu’il nomme « outils conviviaux » comme justes et efficaces, car contribuant à rendre l’homme autonome, créatif et responsable. En effet, les initiatives individuelles seront les bienvenues, selon les compétences et les envies de chacun.

 

Seront disponibles sur place un certain nombre d’outils pour entretenir le lieu et effectuer de petits travaux sur le Reposoir. Du matériel issu de récupération (comme du bois) sera aussi en libre service pour ceux qui souhaiteraient construire des choses pour augmenter le site (des bancs, un sauna domestique, un potager, un four à pain ou une pergola par exemple !)

 

Toujours dans cette logique d’autonomie, les habitants seront invités à emmener de quoi dormir sur place (sac de couchage) et de quoi se nourrir, le Reposoir n’est pas un gîte et pour qu’il puisse fonctionner le plus simplement possible la logistique doit être minimale.

 

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